Rendez-vous avec Zeus et tous les dieux de l'Olympe : Héra, Aphrodite, Héphaistos et Arès, Appolon et Arthémis, Dyonisos et Silène, ou encore les héros grecs Achille ou Paris qui peuplèrent l'imaginaire de générations d'artistes grecs et romains plongeant leur source d'inspiration dans les récits des mythes grecs les plus anciens : L'Illyade et l'Odyssée d'Homère (7-6ème siècle avant notre ère) ou la Théogonie d'e l'historien Hésiode repris dans La Bibliothèque d’Apollodore du 1er ou du 2e siècle de notre ère. Cette visite est prévue au Louvre dans le département des antiquités grecques, romaines et étrusques.
Certains récits de l'Olympe datent de la civilisation mycénienne, qui s'est développée entre 1600 et 1100 avant JC en Crète et dans les îles cyclades. Nous remontons donc dans les temps immémoriaux.
Un peu comme le principe des séries, chaque vie de ces dieux donnait lieu à une histoire, avec de multiples variations. La religion était au centre de la cité grecque. Les mythes grecs nourrissaient la vie religieuse et morale de la Cité. Les historiens grecs les ont étudiés considérant qu'ils recélaient également des traces historiques. Du mythe à la réalité....
Pourquoi les dieux grecs ont- ils suscité un tel engouement ? Les dieux font à la fois peur et rêver. Ils suggèrent une réflexion sur le sens de la vie, le destin. Ils ressemblent aux hommes, en plus grands, plus beaux, plus puissants, mais leurs affects sont similaires, mais sans filtre. Leur langue diffère de celles des mortels. Immortels, c'est de l'ichor qui coule dans leur veine et non du sang. Ils boivent du nectar et de l'ambroisie, qui leur assure l'immortalité. Ils ne meurent jamais de leurs blessures. Ils vivent paisiblement dans l'Olympe, lorsqu'ils ne se disputent pas ou n'ont pas à intervenir dans les conflits humains.
Car cette communauté divine vit à proximité de celle des hommes. Cependant étrangement indisciplinés, les dieux peuvent se retrouver face à des situations qui ressemblent à celles dont les simples mortels doivent faire face. Cette communauté obéit à une puissante morale complexe, mystérieuse, sous l'autorité de Zeus. Cette communauté ressemble ainsi à celle des hommes qu'ils dominent en intervenant - ou pas - dans leurs vies.
La célébration des dieux grecs donnent lieu à des cultes importants qui rytment la vie des cités. Au fil des siècles, la civilisation romaine se les est réapproprié. Chaque dieu grec a donc son pendant dans la culture romaine. Voici pourquoi, cette proposition d' échantillon des dieux sera présenté avec leur double nom.
Notre balade dans l'Olympe débutera salle Sully avec Athéna/Minerve, une des déesses les plus célébrées du monde grec.
Séquence 1 : Athéna/Minerve
Protectrice d'Athènes, cité parmi les plus importantes du monde grec au cours du Vème siècle, enrichie grâce aux impôts de la Ligue de Délos, instaurée par l'illustre chef de guerre Périclès. Son culte est rendu dans toutes les grandes villes de l'Attique qui réclament sa protection : Sparte, Mégare, Troie et bien sûr Athènes. Le parthénon lui est consacré. Son territoire s'étend sur toute l'Attique. C'est pourquoi autant de sculpteurs et d'artistes s'emparent de son image, et autant d'architectes lui dédient des temples.
La sculpture du Louvre Athéna - Pallas de Véllitri (ci-dessus). Véllitri est le lieu de sa découverte. C'est la copie, en marbre de Paros, datée de la Rome Impériale, d'une sculpture en bronze datée de 430-410 avant J.C., époque correspondant à l'extrème fin du style préclassique (dit "sévère") préfigurant un bon nombre de caractéristiques du style classique.
Cette sculpture est attribuée au célèbre sculpteur crétois Crésilas, célèbre pour son portrait sculpté de Périclès. Elle présente des analogies stylistiques avec cette statue.
Le nom d'Athéna est souvent associé à Pallas, du nom d'une amie qu'elle tua par inadvertance lors d'une bagarre qui tourna mal. Il ne fait pas trop bon de s'approcher de ses dieux, si maladroits et au caractère si hasardeux!
Au moment de l'accouchement, Zeus demanda qu'on lui ouvre la tête afin que son enfant puisse sortir. Et c'est une fille casquée, armée de pied en cape qui sortit en poussant un terrible cri de guerre ! Résolument déesse de la guerre, son aide fut déterminante dans le conflit que mena son père contre les Géants. Elle prend également part à la guerre de Troie. Hostile aux Troyens, elle se venge de Paris qui lui a préféré Aphrodite/ Vénus lors du fameux concours de beauté, à l'origine de la guerre de Troie. Rien d'étonnant que la fille de Méthis-la-rusée protège Ulysse-le rusé dans son périlleux voyage de retour.
En fait, Athéna représente la Raison, l'ingéniosité, une intelligence stratégique au service de la guerre, la réflexion plutôt que la force brutale. Athéna-Pallas incarne également la philosophie, la sagesse, la réflexion. Elle préside les arts et la littérature, moins concernée par la musique ou la poésie, qui sera pris en charge par l'un de ses illustres demi-frères Appolon. Plutôt madame "Cellules Grises" qu'artiste ou que Monsieur Muscle ! Elle protège les fileuses, les tisserands et brodeuses. Ce qui se tisse, se réfléchit, se contruit, se bâtit. Grâce à son intelligence d'ingénieur, il lui est attribué la construction de l'Argo, le plus grand navire de l'époque. Mais elle peut être également proche du quotidien des simples mortels, plus particulièrement de la cuisine et de l'alimentation, puisqu'elle inventa l'huile d'olive et en favorisa la culture ! Déesse aux yeux couleur pair, ses attributs sont la lance, le casque et l'égide (cuirasse protectrice en peau de chèvre) et la Gorgone - qui a le pouvoir de pétrifier ses ennemies. - dont elle fixe la tête effrayante sur son bouclier. Son animal favori, nocturne, voit la nuit : la chouette. Sa plante emblématique est la branche d'olivier. Elle eut un fils, mi-homme mi-serpent, Erichtonios, d'Héphaïsos le dieu du feu, de la forge et de la métallurgie, contre son gré et sans amour consommé.
Cette statue d'Athéna nous accueillera dans notre visite de l'Olympe ! Don't be scared !
Séquence 2 : Zeus
La deuxième statue prend les traits de Zeus /Jupiter.
Elle serait une copie d'une statue en bronze de Myron, un des premiers peintres classiques du Vème siècle. Elle aurait été copiée au 2ème siècle après J-C., en Italie.
Zeus est le père d'une terrible tribu dont chaque membre a une histoire surprenante évoluant en multiples variations et donnant lieu à de multiples interprétations suivant les lieux de culte. Cette sculpture est une des illustrations du style classique caractérisé par des traits réalistes mais idéalisés. Il a conquis le pouvoir après avoir tué son père Cronos, et vaincu ses alliés les Titans. Il a une femme Héra, qui est sa soeur, extrèmement jalouse, et qu'il trompe. Il est le père de nombreux enfants, correspondant à autant d'amantes. Il appartient à la première génération des Dieux.
Séquence 3 : Aphrodite/Vénus
Au cours de cette balade, nous rencontrerons bien sûr Aphrodite/Vénus, la déesse de l'amour, de la beauté, de la séduction, de la procréation, de la prostitution. Bref, elle incarne le désir sous toutes ses formes, de sa forme la plus sophistiquée à celle la plus dégradée..
Selon Hésiode, Aphrodite serait née du sperme d'Ouranos (le Ciel) qui tomba dans la mer lorsque son sexe fut coupé par Cronos. Le nom d'Aphrodite signifierait « née de l'écume de la mer ». Elle appartient donc à la première génération des Dieux, au même titre que Zeus ou Héra.
Pour Homère, elle est fille de Zeus et la Titanide Dioné, ce qui la place en demi-soeur des dieux de la deuxième génération : Appolon, Artémis, Dyonisos, etc.
Vénus est d'une beauté supérieure qui inspire le désir de tous ordre, légitime ou illégitime. Son attribut est avant tout son corps. On l'a vue associée à une coquille, à un miroir, ou à une pomme.
Pour des raisons "d'équilibre cosmique", Zeus donne à la plus belle des déesses comme mari le plus laid des dieux, le boiteux Héphaïstos, le dieu des métaux et de la Métallurgie, du feu et de la forge.
Elle finira par s'en lasser, car Héphaistos passait le plus clair de son temps dans sa forge.
Elle prit plusieurs amants, notamment Arès/Mars, le sanglant et belliqueux dieu de la guerre, de la violence et de la destruction, fils de Zeus et d'Héra, avec lequel elle eut une fille Harmonie. Cette liaison donne lieu à un épisode étonnant : Héphaistos surprend les amants grâce à un habile piège les emprisonnant dans un filet de fer léger mais solide, transparent, invitant tous les dieux de l'Olympe à voir le couple ainsi pris au piège.
Il finit par se lasser d'être trompé.
Le fruit de l'amour d'Aphrodite et d'Hermès est Eros , représenté en bébé joufflu avec des ailes et un arc. Eros est un dieu aux multiples variations. Dieu de la première génération ou de la deuxième, il propage le trouble au gré de ses flèches l'amour.
Elle eut également un autre fils avec Hermès : Hermaphrodite , qui devint mi-homme mi-femme ! et donna lieu à une des sculptures les plus visitées du Louvre (ère hellenistique).
Aphrodite est à l'origine de la guerre de Troie. Eris, déesse de la discorde, furieuse de n'avoir pas été invitée à un banquet de mariage, fait rouler sur la table une pomme d'or sur laquelle est écrit: "Pour la plus belle"
Paris, le fils de Priam, roi de Troie, est désigné pour faire ce choix : entre Héra, Athéna et Aphrodite il choisit Aphrodite qui lui avait promis une ceinture de séduction. Ce qui lui permit de séduire Hélène, fille de Zeus et de Léda et femme de Ménélas, la femme réputée la plus belle du monde grecque, presque l'égale d'Aphrodite.
Aphrodite prendra partie pour les Troyens.
Le culte d' Aphrodite/Vénus semble venir du Moyen-Orient. Il s' apparente à celui de la grande déesse syrienne de la fécondité Mirta ou Ishtar.
Aphrodite est une déesse parmi les plus importantes, puisque, en insufflant le désir, elle assure la reproduction de la cité. Elle est célébrée une fois par an, l'été, ce qui donne lieu à de grandes cérémonies.
La Vénus d'Arles (cf. photo ci-dessous ) et la célèbre sculpture en marbre L'Aphrodite de Cnide attribuées à Praxitèle, (430-326 avant JC- ). Cette première représentation de la déesse de l'Amour portant comme seule attribut sa nudité fut célèbre pour déclencher "des frissons mystiques" aux Grecs venus la vénérer. On s'arrêtera également devant Vénus Génitrix dont la tunique dévoile autant qu'elle le cache le corps amoureux de la déesse (tunique au "drap mouillé") attribuée au sculpteur Callimaque pour finir par La Vénus de Milo (130-120 av JC), au sculpteur inconnu, dernière étape de cette thématique.
Séquence 4 : Arthémis/Diane
Au cours de notre visite, nous croiserons également l'énigmatique Arthémis /Diane chasseresse, dont le destin présente des similitudes avec celuid d'Ishtar. Elle est la soeur jumelle du bel Apolon, dieu du soleil, Leur naissance fut turbulente. A peine née, Arthémis dut aider sa mère Leto (Léto = celle qui est cachée), pour l'accouchement de son frère. Leur mère est une double victime de la séduction de Zeus et du couroux de la jalousie de sa femme Héra.
Héra mit en danger la vie de Leto et de ses enfants lors de l'accouchement en empéchant Llithye, la déesse protectrice de l'accouchement, de s'approcher d'elle.
Athéna dut intervenir pour que Llithie puisse faire son office !
Ce qui n'empêcha pas Héra de continuer à les poursuivre d'une haine implacable obligeant Leto à fuir avec ses enfants, jusqu'à ce que cette dernière implore l'intervention de Zeus pour les sauver d'une mort atroce, mourir de soif, Héra ayant demandé à des paysans de les empêcher d'avoir accès à de l'eau, en pleine canicule. Zeus transforme les manants en grenouille ! Cette scène d'une grande intensité dramatique fut reprise dans de nombreuses peintures et sculptures notamment dans la première fontaine de la grande perspective de Versailles.
A la suite de ces évènements, Artémis/Diane demanda une audience à son père pour lui demander de vivre retirée du monde, loin des hommes. Il lui donna un arc, des flèches, une tunique et des sandales lui permettant de chasser et donc de subvenir à ses besoins. Ainsi, Diane court dans les bois, acompagnée d' un jeune cerf ou une biche , en poussant de grands cris, entourée de ses compagnes, les Amazones, pour chasser. La méfiance que développa la déèsse de la chasse envers les hommes fut tenace. Gare aux hommes qui surprirent sa nudité lorsqu'elle se baignait dans les rivières ! Un des rares amours reconnus et réciproques, le chasseur Orion. Il fut victime de la jalousie d'Apolon. Dévastée par la mort de son amant, elle plaide sa cause auprès de Zeus pour qu'il devienne une constellation céleste. Cette terrifiante déesse garde cependant un rôle important dans la cité. Elle protège les femmes enceintes, les jeunes adultes en formation, les chiens. C'est pourquoi son culte est si populaire.
Nous pourrons voir la célèbre statue, aux multiples copies, Diane de Versailles, copie romaine d'un bronze du IVème siècle attribuée à Léochares, dont une copie est aussi visible dans les jardins des Tuilerie et une autre à Fontainebleau.
Episode 5 : Apolon
En ce qui concerne son frère jumeau Apolon, son culte nait à Ortygie (l'île aux cailles), son lieu de sa naissance qu'il rebaptise Délos. A l'origine, protecteur des troupeaux, Apolon est le dieu de la lumière, du soleil, de la musique, des arts, des soins, des prophéties, de la poésie, de la pureté, des sports et de la beauté.
Dieu lié à la campagne, il personnifie autant la musique de la Nature que celle composée par les hommes. Il illustre aussi le plaisir des arts, celui qui élève l'esprit en s'opposant aux plaisirs de l'ivresse du culte de Dyonisos. Il est aussi très proche de la vie des Grecs les protégeant des sauterelles, des souris, des lézards, bref de tous les nuisibles. Son fait d'arme est d'avoir tué le terrible et terrifiant Python.
Comme sa soeur, c'est un Dieu qui manie un arc ravageur, qui transmet la mort ou la maladie. Dieu solaire, il personnifie la course du soleil de la journée tandis que sa soeur est rattachée à la clarté nocturne de la lune. Il donnera naisssance au dieu de la médecine Asclépios, aboutissant ainsi sa fonction bienfaisante, et au célèbre dieu Orphée.
De multiples temples lui sont consacrés. Le Louvre conserve de nombreuses statues, notamment le délicat Apollon sauroctone (sauroctone signifie tueur de lézard), une sculpture en marbre, dont l'original, en bronze, est attribué à Praxitèle ; 2e quart IVe s. av. J.-C. ; 3e quart IVe s. av. J.-C.
Episode 6 : Dyonisos
Apolon s'oppose à Dyonisos (Bacchus de son nom romain), dieu aux origines mycéniennes et aux influences d'Asie mineure.
Dyonisos est le dieu de la vigne, du vin et de l'ivresse mystique. On lui associe l’extase et l’abandon de soi, mais aussi de la fertilité, de la productivité et du théâtre.
Il est représenté dans un char tiré par des panthères, entourés de silènes et satyres, proposant du vin. Dieu festif, son culte favorise les libations permettant l' ivresse initiatique, surtout celle des femmes, qui peuvent sous l'emprise de l'ivresse tuer leurs enfants, lors d'effrayantes bachanales. L'historien grec Pausanilas (IIème siècle de notre ère) rapporte aussi l'histoire d'un prêtre occis par l'ivresse d'un adorateur de Dyonisos ! Les mystères furent plus ou moins interdits par les romains en raison de leur danger.
Les rituels païens qui lui étaient dédiés ont été pratiqués hors des sphères religieuses et philosophiques gréco-romaines. Cependant des découvertes archéologiques du 20e siècle ont établi que Dyonisos était bel et bien un dieu à part entière.
C'est un dieu troublant car il incarne toutes les faiblesses humaines et son aspiration à la spiritualité.
Son nom signifie "deux fois né". L'histoire de sa naissance donne lieu à de multiples variations.
Zeus tombe amoureux de Sémélé, simple mortelle, fille du héros Cadmos et d'Harmonie, elle même fille d'Arès et d'Aphrodite, selon la tradition thébétaine. Promesse d'amoureux : il lui promet de faire tout ce qu'elle veut ! Ayant eu vent de cette promesse, la jalouse épouse de Zeus, Héra , empruntant les traits de la nourrice de Sémélé, suggère à cette dernière de demander à Zeus de lui montrer son vrai visage. Zeus s'exécute, la mort dans l'âme, sachant que la puissance de sa foudre et de ses éclairs foudroieront son amante. Zeus récupère in extremis leur fils de son ventre, à six mois de gestation, pour l'installer dans sa cuisse jusqu'à sa naissance. (D'où l'expression latine "sortir de la cuisse de Jupiter ".)
Dans cette version, Dyonisos a une double nature divine. Il sort, comme Athéna, du corps de Zeus. Il en est donc un élément consubstantiel. Et la foudre est considéré comme "un élément géniteur " du feu. Selon la tradition laconienne (Lacon est une région du nord-est de la Grèce avec comme capitale Sparte), Dyonisos est né normalement de Sélémé, avant que tous deux soient exposés par Cadmos dans un coffre sur la mer. Une autre interprétation suggère que Dyonisos est le fils de Zeus et de Perséphone, déesse de la terre et de l'agriculture, elle-même, fille de Zeus et de Démeter. De rage, Héra le coupe en morceau. Athéna récupère ses morceaux et donne à Zeus le coeur de son enfant. Une version indique qu'il le mange. Il naitrait ainsi du corps de Zeus. Une autre version indique qu'il donne ce coeur à Sélémé. Quelque soient ces versions, Héra voue à la mère et l'enfant une haine mortelle qui perdurera après sa naissance.
Pour le soustraire à la vengeance d'Héra, Zeus le confie à Ino, sœur de Sémélé, et à son époux, Aathamas. Mais Héra les rend fous. Zeus demande alors à Hermès de métamorphoser Dionysos en chevreau et le confie à Silène, qui doit l'amener en lieu sûr. Silène trouva refuge en Thrace, sur le mont Nysa, lieu mystérieux où les nymphes Hyades élevèrent le jeune Dionysos. Suivant les interprétations, Dyonisos signifierait le «Zeus de Nysa".
De multiples aventures lui permirent de créer son mythe, sortir sa mère de l'enfer, permettre qu'elle devienne immortelle, et enfin être reconnu comme Dieu de l'Olympe, dans la deuxième génération des dieux avec Appolon, Arthémis/Diane, etc...
La dramaturgie du thème de de Silène sauvant l'enfant Dyonisos a souvent inspiré les sculpteurs grecs. cf ci-dessous, une des sculptures de notre parcours (ci-dessous).
Take a date avec Zeus, Athéna, Aphrodite, Arthémis, Mars, Dyonisos. La Vénus de Milo et la Victoire de Samothrace, le Discobole, et autres sculptures iconiques seront au rendez-vous !
Musée du Louvre. Aile Sully : salle Sully, Salle 345 (Salle de la Vénus de Milo), salle des Caryatides Niveau 0. Escalier central.
La Vénus d'Arles: déèsse de l'amour femme d'Héphaïstos, aux multiples amants.
Offert à Louis XIV, cette statue est une copie d'une sculpture de Praxitèle, le sculpteur qui dévoila le corps de la femme. Elle fut restaurée par François Girardon (bras rajoutant la pomme et le miroir). Un des premiers demi- nus du sculpteur. 365-360 avant JC. Trouvé à Arles. Louvre. Sully.
Niveau 0.
Silène portant Dionysos enfant.
Sculpture en marbre, copie d'un original en bronze de l'école du sculpteur Lysippe. 4e quart IVe s. av. J.-C. Créé vers 300-280 av. J.-C. Cette fidèle copie a été réalisée à Rome, au IIème siècle ap J-C, sous l'époque impériale.
Après plus de 20 ans passées à la BnF, j'ai décidé de créer Flo's Arts, une petite société de visites guidées et de conférences culturelles. Elle s'adresse à tous les amateurs d'art, au public familial, sensible à l'art, sous toutes ses formes.